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Occitanica et les portails partenaires : BIBLIM / Étienne Rouziès (Bibliothèque Francophone Multimédia de Limoges)
Rouziès, Étienne. Conférencier
Kaleo design. Metteur en scène ou réalisateur
Cette vidéo fait partie de la table ronde "Bibliothèques numériques et diffusion du patrimoine documentaire en langues de France" de la 2e Journée Occitanica organisée en mai 2015.

Cette table ronde présentant un panorama des projets numériques engagés dans la sauvegarde et la transmission des langues de France : Quelles ressources ? Quels outils ? Quelles intentions ? Pour quels publics ?

La journée « Numériser, Transmettre : la numérisation du patrimoine pour la transmission des langues de France » est organisée avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication - « Appel à projets national patrimoine écrit », de la Région Languedoc-Roussillon, de Languedoc-Roussillon Livre et Lecture et de l'ensemble des partenaires du portail interrégional www.occitanica.eu
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Enregistrements sonores en occitan de la collection des Archives de la parole (1911-1914) / par Ferdinand Brunot
Brunot, Ferdinand (1860-1938)
Créées en 1911 par le grammairien et historien de la langue française Ferdinand Brunot, les Archives de la parole furent la première institution en France à collecter et sauvegarder la documentation sonore. Poursuivant un projet d'Atlas phonographique de la France, Ferdinand Brunot mène des enquêtes dialectologiques de terrain. Seules trois missions sont finalement menées en 1912-1913, dont une en Limousin centrée sur la dialectologie occitane (août 1913)

Le fonds de l'enquête phonographique en Limousin est constitué de 72 enregistrements sonores réalisés par Ferdinand Brunot entre le 22 juillet et le 30 août 1913 en Corrèze. Il représente un des plus anciens et des plus précieux témoignage de l'oralité occitane vivante à la veille de la guerre de 1914-1918. Ferdinand Brunot a notamment enregistré plusieurs personnalités du Félibrige limousin, comme Eusèbe Bombal ou Marguerite Genès. 
Parallèlement à l'enquête de terrain en Limousin, Ferdinand Brunot a produit plusieurs enregistrements en occitan dans le cadre des enregistrements de personnalités en studio à la Sorbonne. 

Le fonds des Archives de la parole, aujourd'hui conservé à la Bibliothèque nationale de France (Département de l'audiovisuel) a été intégralement numérisé par la BnF et rendu disponible dans Gallica (gallica.bnf.fr). Les ressources listées ci-dessous représentent l'ensemble des enregistrements en occitan du fonds des Archives de la parole (72 enregistrements provenant de l'Enquête phonographique en Limousin et 8 provenant des enregistrements en studio à la Sorbonne).

En savoir + sur l'histoire des Archives de la parole et les collections conservées à la BnF : 


Consulter la fiche de fonds : Bibliothèque nationale de France. Département de l'audiovisuel, Sous-fonds : [Archives de la parole]. [Enquête phonographique en Limousin]
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BnF, Sous-fonds "Archives de la parole : Enquête phonographique en Limousin"
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault)

Histoire du fonds

1/ Les Archives de la parole

  Les projets de « panthéons sonores » de personnalités célèbres voient le jour dès la fin du XIXe siècle alors que se développent les techniques d'enregistrements. En 1899, une première institution chargée de constituer des fonds d'archives sonores est créée avec les Phonogrammarchiv de l’Académie autrichienne des sciences (Österreichische Akademie der Wissenschaften) 
En savoir + : voir les fonds occitans du Phonogrammarchiv de Vienne référencés dans le Répertoire du patrimoine culturel occitan 

En France, Alfred Ponge projette vers 1904 la création d'un musée phonographique et réalise ses premiers enregistrements, parmi lesquels celui de Frédéric Mistral, alors lauréat du prix Nobel, récitant quelque vers de son chef-d’œuvre en provençal Mirèio. L'enregistrement de Frédéric Mistral, comme l'ensemble des cylindres d'enregistrement de Ponge, ont malheureusement disparu. Voir l'article consacré à ce sujet dans Occitanica 

Il faut attendre 1911 pour qu'une institution dédiée à la création et la sauvegarde d'archives sonores soit créée en France, à la Sorbonne. Ce sont les "Archives de la parole", dirigées par le grammairien et historien de la langue française Ferdinand Brunot dans le cadre du projet d'Institut de phonétique de l'Université de Paris. Il bénéficie du soutien de l'industriel Émile Pathé qui dote les Archives de la parole d'un corpus d'enregistrements et surtout de matériels nécessaires à la réalisation d'enregistrements sur disque plat.

À l'instar du Phonogrammarchiv de Vienne, que Ferdinand Brunot a visité en 1910, les Archives de la parole vont produire leur propre documentation par des campagnes d'enregistrements sonores en studio et sur le terrain. Trois-cents enregistrements sont réalisés entre 1911 et 1914, répartis entre les différentes sections de l'institution :

I – Interprètes : enregistrements de type normatifs pour l'apprentissage de la diction et de la prononciation correcte du français ;

O – Orateurs : enregistrements de grands orateurs contemporains et voix célèbres ;

L – Langues : enregistrements des langues étrangères et méthodes de langues ;

M – Maladies : enregistrements liées aux pathologies de l'expression et de l'audition ;

D – Dialectes : enregistrement des dialectes du monde, en particulier les langues et dialectes de France

2/ La section D : Enregistrements dialectaux des Archives de la Parole

Ferdinand Brunot, ancien élève du philologue Gaston Paris, puis collaborateur du chartiste médiéviste Léon Clédat, s'intéresse tout particulièrement à la dialectologie, discipline en vogue à la fin du XIXe siècle et qui a donné lieu à la publication du monumental Atlas linguistique de la France de Jules Gilliéron et Edmond Edmont.

Cet atlas a été dirigé par J. Gilliéron à partir d'enquêtes par questionnaire menées sur le terrain par E. Edmont entre 1897 et 1901, couvrant 639 localités du domaine gallo-roman. Prenant l'enquête écrite pour modèle, Ferdinand Brunot envisage un ambitieux chantier d'enquêtes sonores sur douze ans prévoyant 15'000 disques d’enregistrements couvrant 2'500 localités à visiter. De ce projet inabouti « d'Atlas linguistique phonographique de la France », seules trois missions sont menées en 1912-1913 par les Archives de la Parole : juin-juillet 1912 dans les Ardennes franco-belges ; juin 1913 dans le Berry ; août 1913 en Limousin.

Ferdinand Brunot et le dialectologue Charles Bruneau, qui l'accompagne pour la première mission dans les Ardennes, abandonnent rapidement le questionnaire dialectologique classique (traduction de mots ou de phrases) pour « laisser parler » les locuteurs.

Si les trois enquêtes dialectologiques menées par Ferdinand Brunot et conservées dans le fonds des Archives de la parole constituent un corpus d'enregistrements sonores rares et précieux de locuteurs de langues de France à la veille de la Guerre de 1914-1918, elles reflètent cependant les représentations de F. Brunot sur les « patois » objets de son enquête. Ferdinand Brunot, par ailleurs grand admirateur de l'abbé Grégoire qui posa les fondements idéologiques de la nécessaire uniformisation linguistique par « l'anéantissement des patois », s'inscrit aussi dans l'héritage savant des philologues parisiens Gaston Paris et Paul Meyer, qui perçoivent les langues et dialectes parlés dans les régions françaises comme des objets d'étude pour l'histoire de la langue française, traces moribondes d'un état linguistique archaïque. La connaissance sociolinguistique de la France est alors perçue de façon atomisée par l'enquête dialectologique qui survalorise les différenciations locales au détriment de toute perception unitaire des langues et composantes dialectales. De plus, la plupart des travaux dialectologiques n'auront aucun recours aux importants corpus écrits, particulièrement importants pour l’occitan, rejetant la réalité linguistique non-francophone dans la seule oralité populaire, souvent paysanne. Comme son ancien maître Gaston Paris, F. Brunot n'envisage les langues de France que comme des « vieillards qui se meurent » et il s'agit d'en conserver le souvenir face à une mort programmée et imminente, forcément incompatible au progrès. Cette représentation deviendra même littéraire en 1913 pour la seconde mission dans le Berry : désormais l'étude dialectologique a laissé la place à la reconstitution sonore de l'univers fictionnel de Georges Sand.

Pour autant, les enquêtes dialectales de Ferdinand Brunot témoignent paradoxalement d’une France aux langues bien vivantes : « Oscillant entre dialectologie et représentation lettrée, parfois folklorisante, du monde paysan, ces enquêtes n'en constituent pas moins un témoignage sonore exceptionnel car unique sur la société rurale française avant le grand bouleversement de la guerre de 1914-1918. »

Il faut attendre 1939 pour voir se réaliser de nouvelles missions phonographiques institutionnelles, essentiellement axées sur du « folklore musical » ou ethnomusicologie.
Citons la campagne de Roger Dévigne et de la Phonothèque nationale dans l'arrière-pays niçois en 1939 [faire lien vers fiche de fonds dédiée] et la même année la mission en Basse-Bretagne du Musée national des arts et traditions populaires. Le projet d’Atlas phonographique de la France imaginé par F. Brunot ne sera véritablement réalisé qu’à partir des années 1950 dans le cadre de la réalisation des atlas linguistiques régionaux [en savoir + : consulter l’article Corpus “Les enquêtes linguistiques sur l’occitan en France de 1790 à nos jours]

 

Modalités d'entrée :

Aujourd’hui conservées par le Département de l’audiovisuel de la Bibliothèque nationale de France (successeur de la Phonothèque nationale, elle-même héritière des collections des Archives de la Parole et du musée de la Parole et du Geste).

En 1920, le phonéticien Jean Poirot prend la suite de Ferdinand Brunot à la tête des Archives de la Parole. Hubert Pernot lui succède après son décès en 1924. C’est sous la direction de ce dernier que les Archives de la Parole deviennent le « musée de la Parole et du Geste » en 1928.

Accroissement :

Fonds clos.

Description du fonds

Le fonds de l'Enquête phonographique en Limousin est constitué de 72 enregistrements sonores sur 48 disques plats Pathé Saphir de 30 cm de diamètre réalisé par Ferdinand Brunot entre le 22 juillet et le 30 août 1913 en Corrèze dans le cadre des activités des Archives de la Parole (Université de Paris) et d’un projet inabouti d'Atlas linguistique phonographique de la France. Chaque disque est accompagné d'une fiche d'enquête qui documente sur l'identité du locuteur.
Itinéraire de l’Enquête phonographique en Limousin

Fonds complémentaires :

En dehors des enregistrements de l’Enquête phonographique en Limousin, F. Brunot a également produit plusieurs collectage en occitan lors des enregistrements en studio à la Sorbonne : BnF. Département de l’audiovisuel. Sous-fonds : Archives de la Parole. Enregistrements à la Sorbonne :

  • AP-125 ; AP-637
Chansons populaires du Limousin interprétées par Léon Branchet, folkloriste et musicologue.
Disque AP-125 : La calha : bourrée
Disque AP 637 : Margarita
  • AP-102 ; AP-197 ; AP-198 ; AP-199
Disque AP-102 face A : Le loup garrou : récit en parler de Cellefrouin (Limousin) / Abbé Pierre-Jean Rousselot (linguiste)
Disque AP-197 : Conversation (dialecte limousin) / Auguste Paloty et Amable Crouzy, 12 mars 1913
Disque AP-198 : Questionnaire (dialecte limousin) / Auguste Paloty, 12 mars 1913
Disque AP-199 : Questionnaire (dialecte limousin) / Amable Crouzy, 12 mars 1913
  • AP-200
Disque AP-200 : Chansons et poésies populaires en patois d'Auvergne, interprétées par Eugène Lintilhac.
  • AP-203
Conte rouergat (Aveyron), dit par Charles de Pomairols (poète).

L’ensemble des enregistrements en occitan des Archives de la parole, numérisés par la BnF et publiées dans Gallica sont accessibles depuis Occitanica : voir le corpus “Enregistrements sonores en occitan de la collection des Archives de la parole (1911-1914)

 

 

Dates extrêmes : 

1913

Langues représentées dans le fonds :

occitan

Importance matérielle :

48 disques + fiches d’enquêtes

Supports représentés :

Disques (90 t, saphir) 

Pour le consulter :

Identifiant du fonds :

AP 

Instruments de recherche disponibles :

> Répertoire national des bibliothèques et fonds documentaires (RNBFD)
Description générale du fonds des Archives de la parole.
http://ccfr.bnf.fr/portailccfr/jsp/index_view_direct_anonymous.jsp?record=rnbcd_fonds:FONDS:730

> BnF - Archives et manuscrits : inventaire complet du sous-fonds [Enquête phonographique en Limousin] http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ead.html?id=FRBNFEAD000078617

> BnF - Catalogue général : notices des documents constituant l’[Enquête phonographique en Limousin]
http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb413012180/PUBLIC

 

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Disques originaux, archives papier et photographiques non communicables (sauf autorisation du Service des documents sonores du Département de l'Audiovisuel).
Originaux numérisés consultables librement en ligne (Gallica)

Conditions de reproduction :

Reproduction (partielle ou intégrale) soumise à autorisation écrite (Département de l'Audiovisuel, Service des documents sonores).
www.bnf.fr

 

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Lo Boeci occitan

Le fragment de poème en occitan imité du traité De Consolatione Philosophae de Boèce (480?-524) est considéré comme « le plus ancien monument littéraire de la langue d'oc » (Paul Meyer). Cette œuvre morale est attribuée à un clerc limousin. Il a sans douté été composé et copié à l'abbaye de Saint-Martial de Limoges dans le premier tiers du XIe siècle.
Le manuscrit qui comprend les 258 vers liminaires du poème (le dernier est tronqué au deuxième mot) est conservé dans un recueil de manuscrits religieux provenant de l'abbaye de Saint-Benoit-sur-Loire (abbaye de Fleury). Il est aujourd'hui conservé au sein du fonds ancien de la Bibliothèque d'Orléans (ms. 444, pp. 269-275).

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BORRÈIA
CIRDÒC - Mediatèca occitana

De la danse traditionnelle à la chorégraphie contemporaine.

Danse emblématique des Auvergnats émigrés à Paris, la bourrée fait partie de ces danses traditionnelles dont la pratique n’a jamais cessé et qui a su évoluer au gré de l'influence de nouveaux contextes culturels.
Quelques mythes entourent son apparition : danse celte pour certains, empruntée aux grecs pour d’autres, aucun élément pouvant définir avec  précision son origine ne nous est parvenu à ce jour. Si le terme bourrée apparaît pour la première fois dans les traités de danse du XVIIe siècle, il désigne alors un pas issu du répertoire savant. La bourrée est ensuite décrite comme une danse populaire emblématique de Massif Central, notamment dans les textes de Mme de Sévigné (1676) et de Jean Fléchier (1665).  

 
Mais c'est l'importante émigration d'Auvergnats vers Paris à l'époque industrielle qui fit de la bourrée un élément emblématique de l'identité auvergnate par la constitution des amicales et l’invention du bal musette. La bourrée reste la danse de prédilection du bal, mais elle évolue au contact des autres danses de couple.
Dans le même temps se constituent dans sa région d'origine les premiers groupes folkloriques qui fixent et transmettent ce phénomène chorégraphique, participant d’une autre manière à sa sauvegarde. C’est à l’émergence du mouvement folk et des campagnes de collectage menées dans les années 1970  que la bourrée doit son salut et sa persistance.     
                                                                       
                                                   
 
Aujourd’hui, si sa pratique a largement reculé et le lien entre générations s’est un peu plus creusé, la bourrée reste vivante et constitue un patrimoine vivant séculaire. Depuis quelques années elle fait son entrée sur les scènes artistiques grâce à des chorégraphes qui puisent leur inspiration dans le répertoire traditionnel. Ce fut notamment le cas de Dominique Bagouet qui créa en 1976 la pièce Ribatz, Ribatz ! sur une suite de morceaux traditionnels en s’inspirant des danses présentes dans les bals et fêtes de village.     

 
 Plus récemment, les initiatives autour de la bourrée se sont multipliées avec de nombreuses créations contemporaines et urbaines.  Sidi Graoui avec sa création Le labyrinthe des Origines explore et décortique le phénomène bourrée en l’ancrant dans sa propre pratique chorégraphique contemporaine. Jean-Christophe Bleton, dans De Bouts croise la danse traditionnelle et les arts du cirque. La pièce Mets ta veste rouge est quant à elle le fruit d’une rencontre entre danseurs issus des milieux contemporains, hip-hop, flamenco et traditionnels qui réactualisent la bourrée en l’inscrivant dans le paysage dansé actuel.

 
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Le patois limosin a monsieur le prince
Fait partie d'un recueil factice avec :

Ex-libris signé Arthaud F. : Bibliothèque du Clergé de Toulouse :
Ex Dono Benedicti D' Heliot abbatia Professoria Regii
Ex-libris ms. : " Lotis "
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Poésies en patois limousin : Avec la traduction et la musique originale / Pierre Laforest, Paul Charreire
Laforest, Pierre
Charreire, Paul
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Le « Boèce » provençal : une étude linguistique de Vladimir Rabotine
Rabotine, Vladimir
Cette étude linguistique du Boeci, adaptation du De Consolatione Philosophae du philosophe et homme politique latin Boèce, plus ancienne œuvre occitane connue (début du XIe siècle), est le fruit d'une thèse présentée en 1930 à la faculté de Lettres de Strasbourg par Vladimir Rabotine.
Alors que les études de philologie romane étaient déjà à un stade avancé, peu d'études avait été menées sur la langue du Boeci, permettant notamment de prouver son origine limousine et d'affiner sa datation.
Dans sa thèse, Vladimir Rabotine se borne donc à une étude purement linguistique : phonétique d'abord puis morphologique.   

Voir toutes les ressources en lien avec le Boeci publiées dans Occitanica
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Notice de quelques manuscrits d'une bibliothèque limousine / par Gustave Clément-Simon
Clément-Simon, Gustave (1833-1937)

Cet article de Gustave Clément-Simon (1833-1937), extrait du Bulletin de la Société Scientifique, Historique et Archéologique de la Corrèze (Tome XV), est une description raisonnée de quelques manuscrits se rapportant au Limousin de par leur sujet ou l'origine de leurs auteurs. Il décrit tout particulièrement le manuscrit dit de Gallaup de Chasteuil (p.23 et suivantes), aussi appelé "Chansonnier de Béziers", conservé aujourd'hui à la médiathèque du CIRDÒC à Béziers (cote Ms 13). 

Ce manuscrit occitan est une copie datant de la fin du XVIIe siècle - début XVIIIe siècle d'un chansonnier médiéval des troubadours, relié en parchemin aux armes de Gallaup de Chasteuil.  


Pour en savoir plus sur le Chansonnier de Béziers

Geneviève Brunel-Lobrichon, "Le chansonnier provençal conservé à Béziers", dans Actes du premier congrès international de l'Association internationale d'études occitanes / éd. par Peter T. Ricketts. - London : A.I.E.O, 1987, p. 139-147.

Cyril P. Hershon, "Le chansonnier de Béziers, édition semi-diplomatique" La France Latine, n.150, 2010, p.5-298 ; n.152, 2011, p.7-184.