Auteur | Odde de Triors, Claude | |
---|---|---|
Editeur | [s.n. ] (Toulouse) | |
Date d'édition | 1578 | |
Sujet | Littérature occitane -- 16e siècle Odde de Triors, Claude Occitan (langue), Dialectes -- France-- Toulouse (Haute-Garonne)-- Ouvrages avant 1800 Languedocien (dialecte) -- Ouvrages avant 1800 | |
Source | Mediatèca occitana, CIRDOC-Béziers, CR-A 8137 | |
Période évoquée | 15.. | |
Type de document | Text monographie imprimée | |
Langue | oci | |
Format | application/pdf 46 f ; 14 cm | |
Droits | domaine public | |
Réutilisation | Licence ouverte | |
Permalien | https://occitanica.eu/items/show/11864 | |
Création de la notice | 2017-02-15 Gilles Bancarel | |
Mise à jour de la notice | 2019-10-08 Blandine Delhaye 2020-03-26 Blandine Delhaye | |
Accéder à la notice au format |
Claude Odde de Triors n’est pas toulousain mais originaire du Dauphiné, ce qui explique sans doute sa curiosité « joyeuse » et presque anthropologique avant la lettre pour le parler des Toulousaines et des Toulousains auquel il est immanquablement confronté comme étudiant dans la capitale du Languedoc.
Le petit ouvrage que publie Odde de Triors est un livre intéressant à plus d’un titre. Sur le plan linguistique, il fournit une compilation de mots et expressions, de scènes de vie qui nous laisse entrevoir la vie populaire toulousaine au XVIe siècle. Il offre également un inventaire très complet de la production littéraire toulousaine de son époque.
Les Joyeuses recherches de la langue toulousaine apparaît comme un projet encyclopédique sur la langue populaire, emporté dans un style joyeux qui révèle un lecteur attentif de Rabelais. Odde de Triors recueille des mots, des dictons, des sobriquets dans le parler vivant du peuple, il les définit et les commente, en les surchargeant des gloses fantaisistes à la manière d’un traité faussement docte. Il mêle l’occitan, le français et le latin pour provoquer un jeu de registres destiné à faire rire.
On ne trouve ni nom d’auteur ni d’imprimeur sur ce recueil qui ressemble à une édition clandestine. C’est la longue Epître liminaire placée en tête du livret qui nous donne la date de publication. Le nom de l’auteur nous est révélé par ses amis qui lui adressent des vers à la louange de son œuvre. Le fleuron de la page de titre permet d’attribuer l’impression à l’imprimeur toulousain Jacques Colomiez. Les relieurs Chambolle-Duru de la 2e moitié du XIXe siècle reprennent ce fleuron sur la reliure de cet exemplaire issu des collections du CIRDOC-Mediatèca occitana (CR-A-8137).
Sur l’imprimeur toulousain Jacques Colomies :